Dans certaines situations professionnelles, la prise de décision est un acte complexe. D’autant plus quand nos décisions sont constamment soumises à la prédominance de biais cognitifs.
Un biais cognitif est une déviation dans le traitement d’une information. Le terme biais fait référence à une déviation systématique de la pensée logique et rationnelle par rapport à la réalité.
Effet de halo, biais d’auto-complaisance, biais d’optimisme… Les facteurs qui nous influencent sont nombreux, et se manifestent tant au niveau individuel, qu’au travers d’ effets de groupe. Quelles conséquences au sein de l’entreprise ? Comment décider en impliquant le groupe ? Comment assumer une mauvaise décision sans crainte d’être décrédibilisé en tant que manager ?
En complément de la tribune ci-dessous, quelques points à retenir :
1/ Intelligence collective
Sous l’égide d’un management autoritaire ou pyramidal, la majorité se rallie généralement à la décision de l’autorité. Pourtant, il y a souvent un l’intérêt à développer la concertation collective et le partage des idées de chacun avant de prendre une décision.
2/ Profils atypiques
Dans un monde VUCA, il devient nécessaire de pas rejeter la ou les idées originales, de ne pas les voir comme un danger pour l’organisation. En somme, il revient au groupe de garantir un cadre objectif, productif et de consulter les profils « atypiques » qui détiennent souvent les solutions.
3/ Communication
En matière de décision, les collaborateurs attendent en particulier des dirigeants un discours clair, honnête, constructif. Aujourd’hui, la réalité est mise à dure épreuve. Nier l’erreur de décision ou, pire, la reporter sur les compétences de son équipe reviendrait à se maintenir hors du groupe.
Merci People at Work Magazine pour cette tribune.
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